Le 14 juillet, c’est cette fabuleuse tradition où on fête la Révolution en faisant exploser le ciel. Champagne, feux d’artifice, pétards, foule, fanfare, le tout servi bien fort. Et pendant ce temps-là, ton chien ? Il panique dans son coin en se demandant si l’Apocalypse vient d’être déclarée.
Parce que non, les chiens ne comprennent pas que « c’est joli » ou que « ça ne dure qu’une soirée ». Pour eux, c’est juste bruyant, imprévisible, et potentiellement terrifiant. Alors, si tu veux éviter une crise de panique canine (et une potentielle fugue au passage : chaque année des chiens s’enfuient et se perdent le soir du 14 juillet), voici quelques règles de base :
🔹 Première option (souvent la plus efficace).
Partir passer la soirée à la campagne, loin des feux d’artifice. Un lieu calme, sans pétards, sans agitation. Bref, un coin où ton chien ne pense pas qu’il va mourir.
Si ce n’est pas possible :
🔹 On évite la grande idée de l’emmener au feu d’artifice.
Non, il ne va pas « s’habituer ». Il va juste survivre à une soirée traumatisante. Et toi, tu vas passer ton temps à t’excuser auprès des gens qu’il a bousculés en paniquant.
🔹 On le garde à l’intérieur.
Sécurisé. Portes et fenêtres fermées. Et si possible dans une pièce où il se sent bien. La cave, c’est non. Mais un coin calme, avec sa couverture, c’est mieux que le jardin d’où il pourrait partir en courant à la première explosion.
🔹 On met du bruit blanc, la télé ou de la musique.
Pas pour faire la fête, mais pour masquer les BOUM. Ça aide. Un peu. Pas de miracle, mais parfois ça suffit à faire baisser la pression.
🔹 On ne le force pas à « affronter ses peurs ».
Ce n’est pas une phobie des araignées, c’est une réaction de survie. S’il veut se cacher, laisse-le tranquille. Et si tu veux l’aider, reste calme, présent, mais sans en faire trop.
🔹 On prévoit les besoins avant.
Balade + pipi avant que les hostilités ne commencent. Une fois que ça explose, trop tard : il sera trop stressé pour penser à autre chose qu’à fuir.
🔹 On reste vigilant toute la journée.
Les pétards, ça commence souvent bien avant la tombée de la nuit. Une balade tranquille à 10h peut se transformer en séance de sprint si un ado zélé a décidé de fêter en avance.
🔹 Et si vraiment il panique chaque année ?
Parles-en à ton vétérinaire. Des solutions existent. Un éducateur peut aussi t’aiguiller sur des solutions concrètes.
Le 14 juillet, ce n’est qu’une soirée. Mais pour beaucoup de chiens, c’est un enfer. À Dijon comme ailleurs, il y aura du bruit, des gens, des artifices. Alors autant anticiper, plutôt que de chercher son chien à 2h du matin dans les rues désertes.
Milgram & co 