La première visite chez le vétérinaire conditionnera fortement la vision que votre chiot aura de ce lieu (eh oui : chez le chien “la première impression” marche aussi !)
Effectivement, aller chez le vétérinaire peut vite devenir synonyme de stress (odeurs de peur, de chiens en souffrance, de médicaments ; croiser de nombreuses espèces ; se faire manipuler en hauteur par un inconnu…) De ce fait, voilà une liste de conseils qui mettront toutes les chances de votre côté pour que ce lieu soit bien accepté.
Conseils
- Manipuler régulièrement votre chiot chez soi : Pendant des phases de jeu, remontez ses gencives et regardez-lui les dents, soulevez une patte, prenez en main son oreille etc. Faites-le de manière anodine, en vous amusant avec lui : ça l’habituera de façon ludique et agréable ! Vous pouvez également de temps à autre le monter sur une table (protégez-la avec une serviette) afin qu’il ne soit pas perturbé d’être ainsi mis en hauteur (ce sera la cas sur la table d’auscultation !)
- Aller faire des visites en amont : Si la clinique n’est pas trop loin de chez vous, n’hésitez pas à passer y faire une visite, sans consultation. Généralement une balance est à disposition et vous permettra de peser votre chiot. On est généreux en friandises et en bonne humeur : le chien doit vivre une super expérience durant ces visites → aller faire la fête aux assistant(e)s véto, jouer un peu dans la salle d’attente s’il n’y a pas grand monde, manger de la knacki sur la balance, etc. Attention : on ne laisse pas son chiot aller voir tous les chiens de la salle d’attente → on s’assure que le chien en face est sociable et on demande l’autorisation au propriétaire (le chien en question peut d’ailleurs lui-même être stressé par le fait d’être chez le vétérinaire et pas dans une humeur propice à une rencontre).
- Le jour J :
- On fait une balade avant la visite : le chiot doit avoir pu faire ses besoins et être dépensé.
- On a prévu en amont le jouet préféré, les récompenses les plus incroyables… bref de quoi passer un bon moment !
- On reste soi-même le plus détendu possible : ça rassurera le chiot.
- On est vigilent à ce que dit et fait le vétérinaire : l’idée est de trouver quelqu’un avec qui on se sent en confiance et qui sera à l’écoute de votre chien.
Tiphaine – Éducateur canin à Dijon
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