Ca y est nous y revoilà : la nuit qui tombe plus tôt et les balades by night qu’on peut difficilement éviter… Allez on se prépare : la frontale si jamais on tente les sentiers, la loupiotte sur le harnais du chien histoire qu’il soit vu (même en ville : c’est important pour traverser qu’il soit bien visible) et on sort !
Mais souvent on me dit « ouais mais la nuit il n’est pas pareil ». Et c’est vrai : la nuit votre chien n’est pas pareil. Déjà premier truc : est-ce que vous, vous êtes pareil la nuit ? Si vous n’êtes pas trop menteur vous avouerez que la nuit vous êtes souvent plus alerte, que rien que la présence d’un autre être humain dans la même ruelle peut vous faire psychoter, etc. La nuit on voit moins bien, les choses sont différentes, et cet aspect-là, pour le chien c’est comme pour vous. Rajoutons que la tombée de la nuit, pour le chien, est synonyme de période de chasse : les prédateurs sortent à ce moment-là pour… manger ! Et du coup les chiens ayant davantage d’instincts peuvent vous le faire sentir (beaucoup de chiens ont d’ailleurs un pic d’excitation en soirée, qui est clairement dû à cela). On peut rajouter les phares des voitures qui peuvent en effrayer certains et donner à d’autres une furieuse envie de poursuite (et parfois les deux !) Si vous choisissez des lieux plus reculez (style les vignes), on fera quand même attention aux sangliers (qu’à titre personnel je croise régulièrement) et on évitera de laisser son chien partir derrière (un accident est vite arrivé).
Bref sortir la nuit c’est comme tout : ça s’apprivoise pour le chien, et il est normal qu’il soit davantage sur le qui vive que le jour (et clairement vous l’êtes aussi !)
Milgram & co 